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 « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN

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Anhya S. Mortensen

Anhya S. Mortensen

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MessageSujet: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptyMar 15 Déc - 18:59


Toi + Moi

Une journée catastrophique avec des clients catastrophiques et des employés tout aussi catastrophiques. Le planning n’avait pas été respecté. Les nouvelles commandes étaient arrivées et ceux qui devaient les disposer en rayon avaient cru bon de s’en passer pour faire autre chose que ce que j’avais planifié. À quoi bon faire un planning si vos employés n’en faisaient qu’à leur tête. Ce n’est que deux heures avant la fermeture que j’avais remarqué cette pile de cartons non défaits. Que voulez-vous ? J’avais passé toute la journée dans la paperasse qui commençait à s’étaler et au bout du compte, j’avais réussi à presque tout épurer. J’avais vraiment la sensation d’avoir bien avancé. Sauf qu’en voyant ces cartons, ma satisfaction était retombée à zéro. J’avais beau être la responsable de la librairie, disputer mes employés ne faisait pas parti de mes attributions habituelles. Peut-être que je n’étais pas assez ferme enfin de compte… Certains devraient commencer à voir en moi la bonne copine que je n’étais pas et un rappel à l’ordre était nécessaire.

À la fermeture du public, je les convoquais tous et les poings sur les hanches, je les attendis devant les cartons. Je vis pâlir ceux qui étaient chargés de s’en occuper et cela me remplit d’une satisfaction malsaine que je ne laissais pas transparaître. J’attendis des explications qu’on ne tarda pas à me fournir sauf que je ne voulais rien entendre. Je leur rappelais que personne, mise à part moi, ne décidait de qui faisait quoi et à quel moment. Et pour que cela pénètre bien dans leurs têtes, je les punissais de corvée. Tout le monde dû mettre la main à la patte, ce qui fit râler ceux qui n’étaient pas concernés par les commandes. Ma prestance surnaturelle suffit néanmoins à les mettre au boulot et je me rappelais que s’ils avaient des reproches à faire, ce serait auprès de ceux qui avaient cru bon de jouer aux petits malins. Cette attitude avait le don de me hérisser les poils. Un petit séjour en Enfer leur ferait le plus grand bien !

Du coup, nous quittâmes tous la boutique deux heures plus tard que prévu. Cela ne m’enchantais pas le moins du monde mais j’avais tenu à les surveiller. Etant donné que ce n’était pas à moi de ranger les nouvelles commandes, je passais deux heures assises à les surveiller. Une fois à l’extérieur, je remontais le col de mon manteau et ajustais mon écharpe. Il faisait froid ce soir et le verglas avait commencé à se former sur le sol si bien que je fis attention à l’endroit où je posais mes pieds. Il ne manquerait plus que je me casse la figure. Bon, je m’en sortirais sans la moindre contusion grâce à ma nature surnaturelle mais ça ne serait quand même guère plaisant et puis devant la foule… Je m’en passerai fortement ! L’air qui s’échappait de mes lèvres formait une vapeur blanche. Je pris la direction de mon appartement où m’attendait Queiros, mon chat. Le pauvre devait avoir faim. J’aurais dû rentrée il y a deux heures et il devait avoir faim. Enfin, heureusement que les chats avaient cette capacité de se mettre dans une espèce de « pause » quand leurs maîtres étaient absents. Et s’il fallait, il s’était à peine rendu compte de mon absence en dormant tout le long de la journée.

Je fis un petit détour par le centre commercial dans l’idée d’aller voir s’ils avaient reçu cette magnifique paire de chaussures que j’avais vu la dernière fois et qu’ils n’avaient plus en stock. Dans l’absolu, j’avais la possibilité de les faire apparaître à mes pieds dès que je le souhaitais. Mais s’il y avait bien un problème avec l’imagination c’est qu’il lui arrivait de s’effriter et je craignais qu’à force, je n’arriverai plus à créer ces chaussures comme elles l’étaient réellement. Donc pour être certaine d’avoir les chaussures parfaites, comme je le souhaitais, il valait mieux que je les achète. Je pénétrais dans la chaleur du centre commercial et sentis tous les pores de ma peau s’ouvrir au contact de cette chaleur. Un petit frisson me parcourut. Il faisait bien meilleur ici. L’Alaska est une région magnifique mais parfois, il faisait si froid que ça ne donnait pas envie de sortir de chez moi. Quelque part, heureusement que j’avais ce boulot qui m’obligeait à sortir parce que sinon, je serais probablement enfermée chez moi à longueur de temps.

Il arrivait que le soleil me manque. Cela faisait un petit moment que je n’avais pas pris de vraies vacances et je m’imaginais aisément quitter l’Alaska pour une région ensoleillée comme Miami ou bien Cuba ! Je n’y avais pas mis les pieds depuis que Fidel avait repris le contrôle de l’île. On disait que les choses n’avaient pas spécialement changé depuis ce jour, mais j’étais curieuse de savoir. De toute façon, je ne risquerai pas grand chose en tant que touriste. Et puis, si jamais j’avais un souci, j’étais une experte pour disparaître comme si de rien n’était. Enfin pour l’instant, il y avait cette magnifique paire de chaussures qui m’attendait. Tout du moins je l’espérais car cela faisait plusieurs semaines que je les attendais. Je pénétrais dans la boutique et allais trouver une vendeuse occupée à ranger des chaussures dans les rayons et l’accostais. Je lui parlais des chaussures mais quand je vis sa tête effectuer une grimace, je sus que la réponse serait négative. Et d’ailleurs, elle le fut. On m’annonça que les chaussures étaient encore en commande. Je la remerciais et repartais bredouille de la boutique.

N’ayant plus rien à faire au centre commercial, je marchais en direction de la sortie quand une silhouette se dessina dos à moi. Nous marchions visiblement dans la même direction. Cette silhouette, je la reconnaîtrais entre mille ! Un sourire se dessina sur mes lèvres puis avec un élan tout à fait contrôler, je sautais sur le dos de Stefan en riant.

- Coucou toi ! m’exclamais-je dans ses oreilles.

Je déposais un baiser sonore sur la joue de mon meilleur ami tout en restant accroché à ses épaules.

- Dis donc, tu joues les morts en ce moment, continuais-je. Et tu me laisses comme une pauvre abandonnée. Tu me brises le cœur !

Oui, j’étais magnifiquement douée dans la comédie. Là, bien sur, ça se voyait. Mais quand je m’y mettais réellement, je pouvais faire absolument croire tout ce que je voulais et ce à n’importe qui. Même moi parfois, j’avais l’impression de croire à ce que je disais. Sauf qu’il y avait toujours une limite entre le mensonge et la vérité qui faisait qu’on n’y croyait jamais vraiment.

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Stefan W. Shepherd

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MessageSujet: Re: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptyVen 1 Jan - 23:23


The lie is a mortal sin and life's a lie
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Une après-midi de repos, c'était rare pour un entraîneur. Quand je travaillais à Sea World, j'avais des jours de repos fixes, et c'était bien plus simple pour prévoir des activités ou simplement prendre du temps pour se détendre. Maintenant que j'étais dans un parc plus petit, c'était plus compliqué. Je devais m'occuper des animaux tous les jours, nous n'étions que dix entraîneurs dans le parc et les jours de repos étaient distribués en fonction de la quantité de travail qu'il y avait sur la semaine. Depuis que les orques étaient arrivés au parc, j'étais chargé de m'occuper d'eux ainsi que de former les autres entraîneurs. J'ai travaillé pendant plusieurs années avec des animaux aquatiques, comme les orques, c'était d'ailleurs pour cela que j'avais été engagé dans ce parc. Enfin bref, tout cela pour dire que j'avais une quantité incroyable de boulot en ce moment, mais c'était une situation temporaire, une fois que je ne serai plus le seul à entretenir les animaux aquatiques, j'aurai plus l'occasion de me relaxer.

J'avais été occupé toute la matinée à nourrir les animaux et j'avais fait une petite longueur dans le bassin de Ciney, une Orque femelle avec qui j'avais créé un lien assez fort. Elle aimait ma compagnie et elle aimait que je nage avec elle. Elle n'était là que depuis quelques mois et pourtant, elle m'avait directement fait confiance, ce qui était rare avec les orques. À la différence de Sea World, le parc où j'étais se trouvait être plus petit, ce qui permettait de mieux gérer les différents animaux du parc. Les entraîneurs étaient formés par des experts, les animaux étaient surveillés et nourris correctement. Certes, cela restait un parc, il est certain que les animaux seraient mieux en liberté qu'en captivité, mais que voulez-vous, la plupart des bêtes de ce parc n'avaient jamais connu l'océan et ils avaient l'habitude que l'on s'occupe d'eux. C'était ce que j'aimais me dire, je ne pouvais rien faire mise à part m'occuper d'eux et m'assurer qu'ils aillent bien. Une fois la baignade terminée, j'avais quitté le parc avec Ty à mes Basques. Qui était Ty? Et bien c'était mon petit chien, un mâle labrador âgé de 9 mois. Il était jeune et encore foufou, mais il était bien élevé et je voulais qu'il soit habitué au contact d'autres animaux. Il apprenait comme j'apprenais à mes autres animaux, mais bien évidemment, il ne venait pas avec moi lorsque j'étais dans l'eau avec les orques. J'étais habitué à avoir des animaux avec moi, c'était donc naturel pour moi d'avoir un ami canin dans ma vie en dehors du boulot.

En milieu d'après-midi, j'avais laissé le chien à la maison. Il avait passé la journée à marcher, il était fatigué. Quant à moi, j'avais passé la journée à gratter du papier et à courir à gauche et à droite, j'avais donc décidé de me rendre au centre commercial afin de profiter pour manger un morceau et peut-être même, aller voir un film. Une fois là-bas, je passais le temps à aller d'un magasin à un autre, un soda à la main. Je m'ennuyais. Je m'apprêtais à sortir du magasin, quand un poids se retrouva sur mon dos. Je reconnaîtrais ce parfum entre mille et le baiser sur ma joue me montrait que je n'avais pas eu tort. Ma meilleure amie s'amusait à faire le singe sur mon dos. Une fois qu'elle eut terminé son tour de manège, je put l'embrasser à mon tour pour lui dire bonjour.

"Et bien ...c'est rare de te voir dans un centre commercial. Tes pouvoirs ne fonctionnent plus?"

Je lui souris d'un air taquin et m'approchant de son oreille.

"Tu n'as pas trouvé un mauvais garçon à te mettre sous la dent ... Aleaha?"

Je ne pouvais pas m'empêcher d'éclater de rire. Elle n'aimait pas que je prononce son véritable prénom en présence d'autres, mais je ne pouvais pas m'empêcher de la provoquer un peu, j'avais l'impression de redevenir un enfant lorsque j'étais en sa présence. Je terminais ma boisson avant de jeter le carton à la poubelle. Je revenais auprès d'elle et lui passait un bras autour de ses épaules en l'entraînant dans ma marche.

"Alors ... qu'est-ce que tu fiches ici?"
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Anhya S. Mortensen

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MessageSujet: Re: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptySam 2 Jan - 18:54


Toi + Moi

J’adorais mon boulot, j’adorais l’équipe avec laquelle je travaillais et que j’avais sélectionné avec soin, mais soyons honnêtes deux secondes, quand ils faisaient n’importe quoi, j’étais bien obligée de sévir et rappeler qui était le boss ; moi, en l’occurrence. Ça ne m’enchantait pas plus que ça mais il fallait bien le faire. À force d’être trop gentille, certains avaient pris la confiance un peu plus que se qu’exigeait l’usage. Enfin, j’espérais que demain, les choses se passeraient différemment et qu’ils respecteraient les tâches confiées et l’emploi du temps. Sinon, pourquoi est-ce que je me casserai la tête à les faire toutes les fins de semaine ? Les employés avaient toujours un peu de mal avec l’idée qu’être patron voulait aussi dire triple boulot. Dans l’esprit des gens, être patron voulait dire ne plus rien avoir à faire. Sauf que ce n’était pas le cas. J’étais sans aucun doute celle qui bossait le plus dans cette librairie. Et c’était pire quand je devais remplacer un de mes employés parce que celui-ci était malade ou avait un souci de dernière minute.

Et oui, parce que j’étais une gentille personne, malgré ma nature de succube, j’étais assez « laxiste » et autorisais l’absence de certains quand la situation l’exigeait. Honnêtement, pour l’instant, je pensais que personne n’abusait de ça parce que c’était trop peu souvent. Mais si un jour de découvrait que la raison qu’on m’a donnée était fausse… Là, ils pouvaient tous être certains que ce petit privilège leur passerait sous le nez. Je voulais bien être gentille, mais il ne fallait pas me prendre pour une poire. Enfin bref, c’était passé. Je n’allais pas ruminer cela plus en avant et puis il y avait aussi cette magnifique paire de chaussures qui n’en finissait pas de me filer sous le nez. À croire qu’elles faisaient trop fureurs pour rester en rayon plus d’une heure… C’était désespérant. Je tenais vraiment à cette paire de chaussures. Rien ne me ferait plus plaisir que de les posséder. En attendant, je pouvais toujours les faire apparaître à mes pieds quand bon me semblait mais ce n’était pas pareil que de les posséder. Il y avait des choses que je faisais apparaître sans avoir la nécessité de le posséder, mais quand j’avais vraiment envie de quelque chose, il me le fallait. C’était aussi simple que ça.

Après une énième déception, je m’apprêtais à rentrer chez moi pour aller retrouver Queiros qui devait attendre patiemment après sa pâté, mais une silhouette se dessina devant moi ce qui fit passer légèrement mon chat en second plan. Cette silhouette, je la reconnaîtrais entre mille. Aussi ne tardais-je pas à me précipiter vers mon meilleur ami pour lui sauter sur le dos et le saluer en lui criant légèrement dans les oreilles. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres avant que je n’entre dans la peau de la parfaite comédienne que j’étais et lui reprochais son absence du moment. C’était vrai ! Ça faisait un petit moment que je ne l’avais pas vu, et honnêtement, il m’avait manqué. Ce n’était pas tous les jours qu’on rencontrait un spécimen comme lui. Je descendis de son dos une fois ma petite tirade terminée, lui permettant ainsi de me saluer comme un meilleur ami se devait de le faire ! Je levais les yeux au ciel face à sa remarque ! Même si mes pouvoirs me rendaient spectaculaire, j’adorais les centres commerciaux ! Ce n’était pas nouveau.

- Tu sais très bien que même avec mes pouvoirs, je ne peux pas m’empêcher de faire les boutiques, répliquai-je.

Une boule se forma dans mon estomac quand il prononça mon véritable prénom. Je détestais quand on m’appelait comme ça, mais c’était le seul que je tolérais à pouvoir prononcer ce prénom que j’avais laissé derrière moi. Ce prénom me rappelait ma plus grande honte mais parfois, ce rappel était nécessaire. Je vivrais éternellement avec cette honte et je pouvais parcourir le monde et traverser tous les âges de ce monde, cela fera toujours parti de mon passé. Finalement, je laissais de côté ce sentiment là pour répliquer d’un air narquois :

- Pourquoi ? Tu désires prendre sa place ?

Bien évidemment, jamais je n’accepterai une telle chose. Fut un temps où ça avait été dans mes projets, mais j’avais finalement changé d’avis. À présent, il pourrait me supplier, ma réponse serait négative. Je ne pourrais pas me résoudre à lui réduire son espérance de vie. Même d’une seconde, d’une minute, d’une heure ou d’une journée. Ce n’était plus possible. Je m’en voudrais toute ma vie. Je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Et bien figures-toi que l’autre jour j’ai vu cette magnifique paire de chaussures mais malheureusement… ils n’en avaient plus en stock. Je suis venue voir s’ils se sont fait livrer, mais toujours pas. Elles commencent à se faire appeler désirées celles-là !

Ça m’agaçait, c’était évident. Mais je ne pouvais rien faire. À moins de me rendre par moi-même chez les créateurs. Mais ce serait une perte de temps. Et je ne pouvais pas quitter l’Alaska sans autorisation spéciale. On ne pouvait pas se rendre sur le territoire d’un autre comme ça, sans prévenir. C’était contre nos lois. Et puis après, il y avait toute une procédure où il fallait aller se présenter dès l’arrivée sur le nouveau territoire, etc… Bref, une perte de temps ! Merci le protocole.

- Enfin, je vais rentrer bredouille. Et toi ? Tu ne nages plus avec tes otaries ? Ou bien se sont-elles lassées de toi ?

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Stefan W. Shepherd

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MessageSujet: Re: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptyLun 25 Jan - 17:22


The lie is a mortal sin and life's a lie
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Faire les boutiques, ce n'était vraiment pas mon truc. Je n'aimais pas ça, je trouvais que c'était une perte de temps. Ce que je détestais le plus, c'était les soldes. Les gens devenaient fous en période de réductions, ça en devenait presque effrayant de se promener en boutique. J'achetais mes vêtements en ligne, ou bien parfois en magasin mais uniquement quand j'étais certain de n'y voir personne. Je me promenais uniquement au centre commercial pour boire, manger ou regarder un film. Alors quand on a une meilleure amie qui est fanatique de faire les boutiques, c'était parfois compliqué de lui faire plaisir. Je n'étais donc pas étonné d'entendre qu'Aleaha était à la recherche d'une paire de chaussures et que, apparemment, elle n'arrivait pas à le trouver. Alala, les problèmes des femmes étaient parfois étranges et futiles, mais je ne pouvais pas lui dire ça, je pouvais risquer ma vie.

"Et bien.. Tu peux peut-être en trouver des autres, non? Et puis, tes pouvoirs ne te permettent pas de faire apparaître des vêtements quand tu changes d'apparence?"

Je l'agaçais de nouveau, ça me faisait rire. C'était un petit jeu que nous avions entre nous, c'était tout le temps comme ça, depuis le début de notre relation, et les bonnes habitudes revenaient à chaque fois que nous nous retrouvions, même si nous ne nous voyions pas pendant plusieurs mois. Les années passaient, et pourtant, elle était toujours là, je chérissais ce lien que j'avais créé avec elle, c'était l'un des plus importants. Mais encore une fois, c'était des choses que nous ne nous disions pas. Mais nous le pensions.

Je ne put m'empêcher de rire quand elle fit référence aux animaux avec qui je travaillais. Des otaries, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas nagé avec des animaux aquatiques aussi petits, mais ça pouvait être sympa à refaire.

"Haha, mes animaux ne se lassent jamais de moi, je suis le meilleur dresseur du parc tu sais."

Bon, c'était un peu gros à dire, probablement, mais en même temps, i ll fallait une grande expérience pour pouvoir nager avec des orques, mes propos ne devaient pas être aussi faux que cela.

"J'ai eu ma journée. J'ai donc terminé de la paperasse ce matin et promener Ty, ensuite je suis venue ici pour me promener. Je comptais aller voir un film, mais puisque tu es là, peut-être pourrions-nous manger un morceau tous les deux, si tu n'as rien de prévu, mais attention, je ne compte pas finir dans ton lit."

Je lui souris et pris son bras avant de continuer à marcher.

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Anhya S. Mortensen

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MessageSujet: Re: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptyLun 25 Jan - 18:14


Toi + Moi

Avoir un meilleur ami, c’est bien. Avoir un meilleur ami présent, c’est mieux. Mais malgré ça, personne ne détrônait Stefan de ce statut qu’il avait gagné après m’avoir annoncé avec la plus grande des nonchalances qu’il était bi alors que je l’avais traité de « troisième sexe » parce qu’après avoir été réceptif à mon pouvoir, il s’était montré réceptif auprès d’un homme pendant que moi, je me refaisais une soi-disant beauté. Enfin bon, c’était le passé et maintenant, ça nous faisait plus rire qu’autre chose. Enfin, toujours était-il que ça faisait un petit moment que je ne l’avais pas vu et j’étais contente qu’il soit là. Ce n’était pas comme si j’avais une montagne de choses à lui raconter parce qu’à la librairie, c’est toujours la même chose, le même quotidien, mais quand même. J’étais certaine qu’on allait trouver quoi se raconter très rapidement !

- Oui, mais non, répondis-je. Vois-tu, à l’heure actuelle, je pourrais les faire apparaître et elles seraient 100% identiques à des vraies. Mais dans deux ou trois ans, l’image que j’en aurais se sera terni et du coup, elles ne seront plus identiques.

Je pris mon petit air de « et oui ! » puis je souris avant de renchérir :

- Mais ça, je suppose que ce n’est qu’un détail pour toi, n’est-ce pas ?

Mais bon, le problème était toujours là : ils étaient encore en rupture de stock et ne savaient pas quand est-ce qu’ils seront livrés. Ce qui me frustrait grandement ! D’ailleurs, c’était une frustration peut-être encore pire que le manque de sexe ! Ben quoi ? Quand on avait vécu près de 1500 ans comme moi, on avait un peu tout vu et tout entendu… Bref ! Revenons-en à nos moutons ! Je lui demandais en retour ce que lui faisait là, sachant son aversion pour les magasins et sa préférence pour le web, tout en le taquinant sur son métier. J’adorais les animaux, hein ?! Loin de moi l’idée d’être risible là-dessus parce que ce n’était pas le cas et je trouvais le métier de Stefan assez cool, mais j’avais envie de l’enquiquiner parce que des fois, il donnait l’impression d’être plus dans l’eau que sur terre. Un peu plus et bientôt, dans son boulot, on lui mettrait une queue de sirène et il ferait un Show digne de la Petite Sirène.

Je levais les yeux au ciel – ou plutôt au plafond du centre commercial – face à sa légendaire modestie, avant d’afficher un petit sourire en coin. Je posais mes mains sur mes hanches et le fixais pendant quelques instants. Je ne relevais pas – ce qui pourrait paraître surprenant – et attendis sa véritable réponse. Aller voir un film. Ça pouvait être sympathique même si je préférais un bon livre plutôt qu’un film. Je n’étais pas libraire pour rien ! D’ailleurs, j’avais tellement hâte que le nouveau roman de Seth Gracey sorte. Plus que quinze jours à attendre et je pourrais me délecter du roman tout en respectant cette loi que je m’étais imposée : pas plus d’un chapitre par jour afin de garder un maximum le plaisir de la découverte de la suite de son roman.

- Tu ne sais même pas ce que tu perds, répliquais-je. T’en redemanderai c’est ça le pire !

Quoi ? Moi aussi je pouvais être d’une modestie à toute épreuve quand je voulais. Je me laissais entraîner par Stefan sans rien dire dans un premier temps, regardant les boutiques défilées sous mes yeux.

- Tu payes, j’espère ? demandais-je pour le taquiner. En fait, ce n’est pas une question parce que tu as déclaré qu’on allait manger donc tu payes. CQFD ! Puis, avec un grand sourire, je lui demandais : Alors ? Où est-ce qu’on va ?

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Stefan W. Shepherd

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MessageSujet: Re: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptyMer 17 Fév - 20:01


The lie is a mortal sin and life's a lie
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Le pouvoir d'Aleaha était super cool, selon-moi. Le pouvoir de changer d'apparence était probablement un don très convoité dans le monde surnaturel, il pouvait être très efficace pour échapper à quelqu'un, ou simplement changer d'identité et disparaître. Ou encore pour pouvoir changer de vêtements à volonté, voilà qui m'aurait rendu service. Néanmoins, je ne voulais pas échanger mon pouvoir pour un autre, cela faisait partie de ma personnalité, c'était quelque chose qui faisait partie de moi et si je ne l'avais plus, c'était comme si je perdais un peu de mon identité.

Nous marchions dans les allées, sans dire un mot pendant tout un temps. C'était un truc à nous aussi ça, nous nous connaissions par coeur, mais nous n'étions pas de grands parleurs, ça nous arrivait très souvent de ne plus rien nous dire pendant un temps quand nous étions tous les deux, parfois, quand j'étais chez elle, je prenais place dans son canapé et elle lançait un film ou une série. Plus tard, lorsqu'il était venu de rentrer, il m'arrivait de ne rien dire et de juste lui lancer un baiser sur le front avant de quitter la maison. C'était comme ça, ce n'était pas un manque de respect, c'était juste ce que nous faisions, et elle savait, tout comme moi, que c'était juste... et bien c'était juste, "nous", Stefan et Aleaha.

Comme à son habitude, la jeune femme ne put s'empêcher de se faire inviter, sous le prétexte que je l'avais soi-disant invité. Non mais, elle n'était pas vite gênée la petite. Je ne put m'empêcher de rire.

"Oh s'il te plaît! C'est parce que je savais très bien que tu n'avais rien à faire ce soir, sauf peut-être lire un bouquin ou faire ton linge. C'est par pure courtoisie que je t'invite à passer un moment avec moi."

Je plaisantais bien évidemment, je l'aurai probablement invité à venir boire un verre chez moi plus tard dans la soirée, si je ne l'avais pas croisé ici. C'était rare que je sois en "congé" et quand c'était le cas, je m'arrangeais de faire tout ce que je devais faire, y compris voir cette ravissante demoiselle qu'était ma meilleure amie.

"Je m'en fiche, tu payeras les popcorns au ciné. Deal with it"

Je lui lançais un clin d'oeil avant de regarder à nouveau devant moi. Nous nous baladions encore quelques minutes, puis je m'arrêtai devant une enseigne de restaurant. C'était nouveau, je n'avais jamais vu ça ici.

"Mexicain, ça te dit?"


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MessageSujet: Re: « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN   « Un meilleur ami est comme un trèfle à quatre feuilles ; difficile à trouver et chanceux de l’avoir » PV STEFAN EmptyDim 17 Avr - 19:37


Toi + Moi

Créer soi-même ses vêtements, c’était plutôt cool, ça avait son avantage, je ne pouvais pas le nier, cependant chaque modèle que je créais était unique. J’étais incapable de créer deux fois le même vêtement sans avoir le modèle sous les yeux. C’était pour ça que je préférais avoir ma propre garde de robe. Mais mon pouvoir était fortement pratique quand j’étais en retard et que je n’avais pas le temps de me préparer. Du coup, ces chaussures, je les voulais vraiment. Je ne voulais pas qu’elles soient une simple création de mon pouvoir. J’avais de l’argent alors il fallait bien que je le dépense un peu, non ? Et si ce n’était pas sur une paire de chaussures qui plaisait, sur quoi ? Je pouvais m’autoriser un petit caprice de temps à autre après tout. À la réponse de Stefan je levais les yeux au ciel.

- Par pure courtoisie ? Tu ne te moquerais pas un peu du monde ? répliquais-je. Tu m’invites tout simplement parce que toi non plus tu n’as absolument rien à faire ce soir, que notre rencontre hasardeuse est un bon moyen pour toi de sortir de ton éternel monotonie ET oui, il est fort probable que j’aurais continué de lire le dernier roman de Seth Gracey.

Je levais le nez fièrement et affichais un petit sourire narquois. Puis, je lui collais un coup de coude dans les côtes avant de lui tirer la langue. J’aimais bien embêter Stefan. En fait, j’embêtais souvent les personnes pour qui j’avais un tant soit peu d’affection. Enfin, la bienséance disait bien que l’homme devait inviter la femme, non ? Donc Stefan invitait Anhya. C’était de la pure logique ! Et puis, c’était lui qui avait proposé d’aller manger, pas moi. Sinon je l’aurais invité.

- Va pour le pop corn. Je ferais en sorte de te le prendre nature, répondis-je pour plaisanter.

Le pop corn sans sel ni sucre, c’était une horreur ! Toujours était-il que j’ignorais toujours où Stefan m’emmenait dîner, mais je le suivais de bonne grâce. Nous avions plus ou moins les mêmes goûts en matière de nourriture, donc il n’y avait aucune raison que j’ai une mauvaise surprise. Stefan semblait savoir où il allait. Tant mieux ! Tourner en rond ce n’était pas dans mes habitudes. Surtout que je connaissais les lieux comme ma poche et je préférais qu’on me dise : « je ne sais plus où ça se trouve » afin que je puisse prendre les commandes, plutôt qu’on m’affirme savoir où aller alors qu’en fait non. Mais la question ne se posait pas avec mon meilleur ami.

Nous arrivâmes face à un restaurant mexicain, si j’en jugeais l’enseigne. Un cactus avec un chapeau mexicain : ça ne laissait aucun doute ! J’offris un sourire à mon ami avant d’hocher la tête. Mexicain. Ça faisait des lustres que je n’en avais pas mangé ! À chaque fois que je rentrais tard et que je n’avais pas envie de faire à manger, je commandais chinois, je ne pensais jamais à commander autre chose en fait… Alors qu’il y avait plein de possibilité. Soudainement, je me fis une promesse sur le fait de changer ça la prochaine fois que je souhaiterai commander.

Avec Stefan, nous nous installâmes à une table où un serveur vint nous tendre la carte des menus. J’en pris un et ouvris directement la carte afin de regarder un peu ce qu’ils proposaient. Le Mexique. J’y avais été une fois. Un pays magnifique où je m’étais installée pendant quelques années. J’avais beaucoup aimé leur cuisine. J’étais tombée amoureuse du Guacamole ! J’espérais vraiment que leur cuisine était au moins aussi bonne que celle qu’on pourrait trouver au pays. Tout en me mordillant la lèvre inférieure, je parcourais la carte.

- Je pense que je vais prendre un mojito comme boisson. Et toi ?

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